ActualitésNos mandatsNOS PROJETS

    3 jeunes du FJ comme personnes de confiance pour l’Assemblée citoyenne pour le Climat !

    0
    87
    2025 / 02 / 27
    Alexandra, Sabrine et Jeanne sont les personnes de confiance de l’ACC (Cycle 3) !

    C’est quoi l’ACC ? 

    Sabrine: L’Assemblée Citoyenne pour le Climat, où comme on dit “l’ACC”, c’est des habitant·e·s de Bruxelles de tout horizon qui se réunissent pour discuter ensemble de Bruxelles de demain. L’idée, c’est que chacun·e puisse partager sa réalité et son vécu ainsi que sa vision du futur, dans le but d’imaginer collectivement une Bruxelles de demain plus durable. L’ACC de cette année porte sur le partage de nos biens et la collaboration dans le but de repenser nos modes de consommation. 

    Alexandra: L’ACC est une Assemblée composée de citoyen·ne·s tiré·e·s au sort – divers critères sont appliqués lors du tirage au sort afin de garantir que l’ACC reflète au mieux la diversité de la population bruxelloise. L’ACC remettra une série de recommandations au Gouvernement de la Région bruxelloise pour une Bruxelles « bas carbone » d’ici 2050. 

    Lors de chaque cycle, l’Assemblée abordera un thème défini par l’Assemblée précédente: par exemple, le premier cycle portait sur l’Habitat, le deuxième sur l’alimentation et le troisième – cycle actuel – porte sur la consommation. 

    Un point intéressant selon moi, c’est ce qui différencie l’ACC des autres assemblées qui ont été organisées dans le monde. L’ACC est un projet permanent – c’est-à-dire que l’ACC ne se limite pas à un seul cycle mais s’inscrit dans la durée, avec un groupe de citoyen·ne·s renouvelé chaque année.

    Vous êtes “personnes de confiance” pour l’ACC, ça veut dire quoi ? Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir personne de confiance ?

    Sabrine: Être personne de confiance des jeunes pour l’ACC, c’est être à l’écoute des jeunes pour faire en sorte qu’ils et elles se sentent bien lors de leurs expériences à l’ACC ! Les personnes de confiance sont là pour les soutenir. Notre but avec Alexandra et Jeanne, c’est de veiller à ce que la parole de TOUS ET TOUTES les jeunes soit entendue. Ce qui m’a motivé à devenir personne de confiance, c’est d’aider les jeunes à faire entendre leur voix ! Cela me tient à cœur d’aider ces jeunes à se sentir bien durant les réunions, de les rassurer, les écouter, les soutenir et les encourager. En tant que jeune, on ne sent pas toujours à l’aise pour donner son avis, alors que notre parole est tout aussi légitime que celle d’une personne plus âgée. Je voulais aider ces jeunes à prendre confiance et à se sentir plus à l’aise. Comme on le sait, les personnes qui vont subir le plus les effets du changement climatique dans les prochaines années, ce sont nous, les jeunes. C’est nous qui serons le plus impacté·e·s. Il est donc logique que nous puissions donner notre avis et que nos avis soient entendus en priorité. Malheureusement, les jeunes sont encore trop rarement inclu·e·s dans les processus décisionnels. 

    Alexandra: En tant que personnes de confiance, nous sommes présentes à l’Assemblée pour favoriser la participation des jeunes. Concrètement, s’ils·elles le souhaitent, les jeunes peuvent venir vers nous lors des pauses ou sessions pour nous faire part des difficultés auxquelles ils font face (stress, sentiment de ne pas être écouté·e,…) ou tout simplement pour discuter. Nous sommes disponibles pour les écouter et nous essayons de faire en sorte qu’ils·elles soient à l’aise pendant l’Assemblée et qu’ils·elles se sentent motivé·e·s à participer.

    Ce qui m’a motivé à devenir personne de confiance, c’est ma conviction que la participation des jeunes est essentielle dans les processus décisionnels. Quand j’étais plus jeune, j’étais très timide et j’avais du mal à prendre la parole, souvent par peur de ne pas être légitime ou de manquer de connaissances. C’est pour cette raison que j’ai décidé de devenir personne de confiance pour soutenir d’autres jeunes qui pourraient ressentir la même chose, en les accompagnant pour renforcer leur confiance en eux, affirmer leur légitimité et les encourager à partager leurs idées.

    La première session a eu lieu ce 15/02, comment ça s’est passé ?

    Sabrine: Cela s’est très bien passé. La journée a commencé avec un accueil convivial et une boisson chaude. Cela nous a permis de rencontrer et de discuter avec plusieurs jeunes. Ensuite, il y a une session en “plénière”, c’est-à-dire avec tou·te·s les participant·e·s de l’Assemblée, pour redonner une explication globale sur le planning de la journée et l’organisation globale de l’Assemblée et des prochaines sessions. Après, les participant·e·s se sont séparé·e·s en 3 groupes différents pour faire des ateliers en plus petits groupes. Le Ministre bruxellois de l’environnement et de la transition écologique ainsi que la directrice de Bruxelles environnement ont également expliqué le but de l’ACC. L’ambiance était bonne. Les gens étaient bienveillants et constructifs, ça se voyait qu’ils prenaient leur mission au sérieux. Les jeunes étaient aussi content·e·s d’être là et ont bien participé lors de cette première journée. Les pauses et le repas de midi nous ont permis de vraiment apprendre à les connaître et de commencer à comprendre leurs réalités et leurs vécu. C’était chouette d’avoir nos premières discussions avec elles et eux, de faire connaissance et d’écouter leurs réflexions et leurs pensées.  

    Alexandra: La première session s’est très bien passée ! Les participant·e·s m’ont semblé enthousiastes et motivé·e·s tout le long de la journée. En général, j’ai trouvé que les gens étaient bienveillants, à l’écoute des autres et ouverts à la rencontre de personnes qui n’ont pas nécessairement eu le même parcours de vie, ce qui a contribué à une atmosphère agréable pendant la journée. 

    Comment la suite de l’ACC va se dérouler ? 

    Alexandra: Lors des prochaines sessions, les participant·e·s auront l’occasion d’échanger avec différents experts sur le thème du cycle actuel. De plus, des visites de terrains seront également organisées pour ceux qui le souhaitent. Enfin, les participants devront discuter, délibérer et établir des recommandations dans un rapport final, qui sera adressé au gouvernement bruxellois.